lundi 24 août 2009

Le jour ou j’ai pris une balle dans la tête.

La journée avait commencé, tout ce qu'il y avait de plus classique. Le réveil avait sonné, tout ce qu'il y a de plus sadique. J'ai grondé et me suis étiré dans mon lit avant de finalement réussir à rassembler mes forces et me lever. J'etais dans une période de dèche incroyable, la faim me harcelait et ça faisait une semaine que j'avais pas fais de repas chaud. Pas de steak dans le congelo mais j'avais une trentaine de pain au chocolat. J'ignore toujours pourquoi d'ailleurs. A défaut d'avoir dîné j'ai, une fois n'est pas coutume, pris un méga pti dèj. J'ai allumé la télé et me suis enfilé 3 pains au chocolat. J'ai durant ce laps de temps, zappé sur 6 canaux différents et n'ai vu que des pubs. Une a retenu mon attention plus que les autres. Une pub pour un shampoing antipelliculaire mettant en scène un tennis man francais qui a eu récemment des problèmes de drogues dans une boite de nuit à Miami. En me dirigeant vers la douche je m'imaginais refaire la pub avec des phrases du genre : "Sur mes épaules des pellicules ? Vous plaisantez, c'est de la pure colombienne de Miami" ou encore "la poudre c'est dans les narines pour le reste il y a Head******". 10minutes après ce petit délire je sortais de la douche et sentais la pêche blanche du petit marseillais. Brossage de dent, lait pour bébé sur le visage et en avant. A peine fringué et me voilà téléporté dans la rue. Barbu et à peine propre je rejoignais les autres sauvages. Ceux qui marchent vite dans les rues et s'enfoncent dans le métro comme un tout juste ex taulard entre les cuisses d'une fille. J'y entrais à mon tour et n'ayant pas fait réparer mon pass navigo me suis résolue à frauder. C'etait avec une tête de coupable que je sautais la barrière et me retrouvait littéralement nez à nez à un flic et une demi-douzaine d'agent de la RATP. Il aurait été ridicule de courir et même de mentir "j'ai pas de titre de transport" j'ai dit "ça fera 65e" qu'il m'a répondu. Ma mère va me tuer quand elle va lire ça ! Ca faisait 2 mois que je devais faire réparer mon pass navigo. J’espere quelle comprendra que c’est pour le bien du texte. Je reprenais mon chemin tête basse, lesté du micro gramme du feuillet bleue de l'amende. Le moral m'avait déjà abandonné quand je rentrais dans le wagon prêt à exploser de la ligne 13. Un cauchemar de 10 minutes. Heureusement dans mes oreilles le ipod me balançait du lourd. Arrivé à ma station, j'ai bataillé, j'ai bousculé et j'ai frappé pour m'extirper de la rame. Dans les couloirs j'ai essayé d'éviter autant de coups possible mais les sprinter des couloirs étaient au moins 150 ce jours la à vouloir décrocher le titre. J'etais alors très heureux de retrouver la lumière du jour en vie et de me diriger lentement vers mon boulot. J'ai pointé le donné le coup d'envoie d'une journée de merde que je résumerais ainsi. Je me suis fais chier, mon chef m'a fait chier et mes collègues m'ont fait chier. 8 heures de merde plus tard et l'air de la liberté s'insinuait dans mes narines. Dégoûté de l'épisode matinal, j'ai décidé de ne pas prendre le métro et de rentrer à pieds. Si j'avais su que 15 minutes plus tard j'allais me prendre une balle... J'aurais pris le risque d'une 2eme amende. Boulevard du Montparnasse, tout allait bien. Au début de l'Avenue du Maine, tout allait bien. A la fin de l'avenue du Maine... tout allait bien aussi. Puis j'ai coupé à droite et ai pénétré la rue des plantes et la tout s'est accéléré... Ou ralentie... Je ne sais plus. Mais le temps (de façon temporelle et non météorologique) est devenu bizarre. C'est maintenant que j'allais prendre une balle, ça allait m'arriver qu'une fois dans ma vie et c'était là, à cet instant précis. Incroyable. A ma droite le crédit lyonnais, à ma gauche 2 gosses qui jouaient au foot sur le trottoir. Un crissement de pneus, la porte du sace de la banque qui s'ouvrait et c'est à ce moment la que la balle est partie, creusant l'air dans un sifflement intense... Elle m'a heurtée en plein visage ! M'explosant la lèvre. Je tombais au sol, sur le cul. "Non mais ça va pas ! Tu veux que je te fasse bouffer ta balle!!???!!!" J'ai gueulé au gamin. Je sais cette histoire est nulle, c'est sans doute la blague carambar la plus longue et la plus mauvaise de l'histoire normale qu'elle me soit revenue avec un refus de la direction de carambar. Ah ah ah keskonssemarr....

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